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Les termes " recherche forestière " englobent toute activité scientifique qui touche à l'écosystème forestier dans son ensemble (flore, faune, eau, sol, climat), aux populations humaines qui vivent dans ces forêts ou de ces ressources ainsi qu'aux produits forestiers ligneux ou non qui en sont extraits.

Cela inclut des disciplines aussi diverses que la botanique, la zoologie, l'écologie, la génétique, la mécanique du bois, la climatologie, la palynologie, l'histoire, l'ethnologie, la sociologie, l'économie, l'ethnobotanique, la médecine, l'alimentation, les sciences politique ou de la gestion, etc., qui ont pour objet la " forêt " au sens large du terme ainsi que ses produits, les services qu'elle procure, ou les Hommes qui en dépendent.

La recherche scientifique et technique fournit les connaissances nécessaires au développement technologique et socio-économique des pays. Mais si un pays ne dispose pas de telles connaissances, celles-ci devront être payées à d'autres : sous forme de brevets, de royalties, d'importations coûteuses ou d'appel à des experts internationaux. Si les échanges commerciaux équilibrés et la coopération peuvent être considérés comme des formes positives de relations entre les états, une trop grande dépendance d'un pays vis-à-vis des connaissances scientifiques accumulées par d'autres n'est pas souhaitable. Cela est pourtant le cas des pays d'Afrique centrale.

La recherche forestière, en particulier, est souvent réduite à sa plus simple expression alors que le secteur forestier joue un rôle fondamental dans les économies nationales. Cette recherche n'est souvent assurée que par une poignée de chercheurs, comme c'est le cas au Gabon, le pays possédant pourtant la plus grande superficie de forêts par tête d'habitant.

Si le milieu scientifique est généralement moteur de l'évolution des sociétés, pourvoyeur d'intellectuels participant activement aux débats d'idées et à l'avancée économique et sociale des pays, il reste pourtant peu considéré voire marginalisé dans la région. Lorsque les budgets des états doivent être restreints, la recherche est la première à pâtir des restrictions budgétaires car une diminution des investissements dans ce secteur ne produira ses effets qu'à moyen ou long terme, au contraire d'autres secteurs. Les dotations financières à la recherche scientifique et technique sont ainsi beaucoup trop faibles au regard des besoins.

Bien que certaines problématiques scientifiques intéressent de nombreux pays, les organismes de recherches restent généralement enfermés dans leurs limites territoriales. La coopération régionale permettrait pourtant de mieux valoriser des potentiels humains et financiers limités, en évitant les duplications d'efforts, grâce à la mise en place de synergies régionales sur certains sujets prioritaires de recherche. L'Union Européenne et le Ministère français des Affaires Etrangères ont bien compris cela, qui appuient respectivement la relance de la station de recherche de Makokou (Gabon) et le développement des capacités de planification et d'exécution de travaux de recherche ainsi que la valorisation des résultats scientifiques auprès des acteurs du développement (secteur privé, administrations, écoles forestières, etc.).

Le présent site web est une contribution du projet FORAFRI au développement du milieu scientifique d'Afrique centrale et occidentale. Vous y trouverez non seulement des textes traitant de divers sujets - depuis l'environnement physique jusqu'à la gestion des ressources naturelles - mais aussi des manuels de formation, des liens avec d'autres sites pertinents, des données sur les compétences scientifiques et projets de recherche dans la région, ainsi qu'un espace pour l'affichage des dernières publications des chercheurs d'Afrique centrale et occidentale.


Bar-Hen A., 1998.- Quelques méthodes statistiques pour l’analyse des dispositifs forestiers. Cirad, Montpellier, France. Document Forafri, 5 : 110 p.
(Pdf 1226 Ko)

Doumenge C., Roesch M. & Gami N. (Eds.), 2002.- Compte rendu de l’Atelier régional de formation à la rédaction de propositions de recherche, 24-28 septembre 2001, Yaoundé (Cameroun). Forafri, Libreville, Gabon (cédérom). (Pdf 12,8 Mo)

Doumenge C., Gami N. & Sambo A. (Eds.), 2002.- Actes de la Réunion régionale sur la recherche forestière en Afrique centrale, 18-20 décembre 2001, Libreville (Gabon). Forafri, Libreville, Gabon (cédérom). (Pdf 1881 Ko)

Dupuy B. (Ed.), 1999.- Gestion durable des forêts denses humides africaines. Série de documents élaborés dans le cadre du projet Forafri (1996-1999). Cirad, Montpellier, France (cédérom).

Favrichon V., Gourlet-Fleury S., Bar-Hen A. & Dessard H., 1998.- Parcelles permanentes de recherche en forêt dense tropicale humide. Eléments pour une méthodologie d’analyse de données. Cirad, Montpellier, France. Document Forafri, 14 : 67 p. (Pdf 1113 Ko)

Freycon V. & Fauvet N., 1998.- Les GPS. De l’acquisition des relevés à leur intégration dans un SIG. Cirad, Montpellier, France. Document Forafri, 10 : 53 p. (Pdf 1462 Ko)

Nguinguiri J.-C. (Ed.), 2001.- Guide pour la formation en gestion participative des ressources naturelles. UICN-BRAC, Yaoundé, Cameroun : 160 p. (Pdf 3496 Ko)

Reid C.P.P., 2002.- Manuel pour la préparation et la rédaction de propositions de recherche. Edition française : Doumenge C. (Ed.). IUFRO-SPDC, Vienne, Autriche & Forafri, Libreville, Gabon : 160 p. (Pdf 2193 Ko)